Pourquoi nous avons quitté le Sud pour la Bretagne ?

« Quoi vous quittez ce ciel bleu, ce soleil et ce climat pour un ciel gris, de la pluie et du froid ?! »
Voilà ce qu’on a entendu tellement de fois lorsqu’on a annoncé notre départ du Sud vers la Bretagne.
Et souvent, de la part de gens qui n’avaient jamais mis un pied en Bretagne mais bon, les stéréotypes, on connaît.

Mais on en a eu que faire de toutes ces réflexions, nous on savait ce qu’on voulait même si on partait vers un climat moins avantageux, c’était notre nouveau projet de vie.

Cette envie folle de tout quitter, elle est apparue l’été 2019 mais elle s’est accentuée lors du 1er confinement de mars 2020, quand on s’est retrouvés enfermés à 4 dans notre petit appartement marseillais. Il nous fallait de l’espace, de la verdure, du silence. Bref, il fallait partir et heureusement, on avait déjà pris les devants !

Mais pourquoi la Bretagne ?

C’est vrai qu’on aurait pu choisir de partir un peu plus près. On a d’ailleurs hésité avec le Var mais la Bretagne l’a finalement remporté.
On a voulu partir en Bretagne, surtout moi au début d’ailleurs, parce que je connaissais bien et que je savais qu’on y gagnerait en qualité de vie. Les paysages sont dingues, la faune et la flore sont magnifiques, les crêpes et les fruits de mer sont succulents (bon ok, c’était pas un critère ça mais n’empêche qu’on en profite bien).


Vous me direz, le Var aussi a beaucoup de bons côtés sur ces paysages et son climat mais clairement, si vous voulez une belle maison avec un jardin, le prix entre le Var et la Bretagne peut facilement être doublé.

La Bretagne ok mais dans quel coin ?

Ca étonne toujours quand on raconte comment on a choisi la ville bretonne dans laquelle on a déménagé et pourtant, c’est véridique: Google Maps !
Oui, je sais, on a pris un risque parce qu’on n’avait jamais mis un orteil dans cette ville mais son emplacement nous a bien plu.
Elle est au bord de l’eau, elle est entourée de villes assez grandes avec des gares qui permettent d’être à Paris en 3h30, les écoles vont de la maternelle jusqu’au lycée. Et c’est comme ça qu’on s’est lancés et qu’on s’est retrouvés à Fouesnant.

Tout quitter avec des enfants

C’est jamais facile de vivre un tel chamboulement avec des enfants, qu’ils soient petits ou plus grands, il y a toujours des étapes difficiles. Pour nous, la plus jeune n’a eu aucun mal à quitter Marseille, elle était en petite section et avait arrêté l’école en mars à cause du confinement donc elle n’avait pas beaucoup d’attaches. La plus grande était en grande section et c’est pour elle que ça a été plus compliqué parce qu’elle avait beaucoup de copains et de copines. Elle a profité d’eux jusqu’au bout et merci les réseaux sociaux d’exister, elle est toujours en contact avec quelques-uns.
Je pense que l’âge que mes filles avaient lorsqu’on a pris cette décision (4 et 6 ans) était très bien. Elles étaient un peu tristes mais en mettant en avant tous les avantages qu’il y aurait après (chacune sa chambre, un jardin avec un trampoline, …), la pilule est bien passée et elles étaient même pressées d’emménager dans leur nouvelle maison.

Le départ

Après avoir dit au revoir à nos amis, après un état des lieux très compliqués chamboulé par une hospitalisation pédiatrique, on a donné 90% de nos affaires aux déménageurs pour qu’ils les mettent dans un garde-meuble le temps d’avoir notre maison définitive, on a pris quelques sacs dans la voiture et sans un pincement au cœur, on a pris la route et on est partis vers notre nouvelle vie.
On a pris notre temps pour traverser le pays puis on est arrivés 2 jours après. Ca y est, on y est, on l’a fait.
On est arrivés dans notre location à 200m de la plage avec le sable fin, avec une vue sur un très grand jardin arborisé et … avec le soleil !!!

Alors, la Bretagne ça nous gagne ?

Sans aucun doute ! Tous les jours on se dit qu’on a bien fait de prendre ce risque. C’était beaucoup de stress et d’inconnu mais maintenant qu’on y est, qu’est ce qu’on est bien ! On a vécu des confinements ici qui n’avaient absolument rien à voir avec ceux vécus à Marseille. On voit tous les jours des paysages qui font voyager. On se sent tellement chanceux.
En 9 mois:

  • On a vu beaucoup plus souvent le soleil que la pluie.
  • Nos filles (et leur papa) se sont baignés en octobre et en juin
  • On a découvert des plages sublimes
  • Les filles se sont fait beaucoup d’amis
  • Nous, nous commençons à connaître de plus en plus de monde malgré le contexte sanitaire.
  • On a un grand jardin (mais pas encore le trampoline)