D’après une récente étude menée auprès de 979 jeunes américains, plus les mères travaillent et plus leurs enfants risquent d’être en surpoids et de devenir obèses.
Les chercheurs ont ainsi observé que « chaque période de temps de 5,3 mois en moyenne où une mère travaille est associée à une hausse de l’indice de masse corporelle de son enfant 10% supérieure à la normale ».
En gros, cela signifie qu’un enfant de taille moyenne va prendre tous les 5 mois presque 500 grammes de plus que la prise de poids normale liée à sa croissance !
Franchement, ça fait froid dans le dos…
Ce qui est ballot, c’est que ladite étude ne donne pas vraiment d’explication à ce phénomène.
La cause la plus crédible selon les chercheurs serait qu’une working mum a moins le temps de faire les courses et de cuisiner qu’une mère au foyer. D’où un recours plus fréquent à des plats tout prêts et à de la nourriture de fast-food, qui sont loin d’être diététiques.
C’est vrai que depuis que je suis en congé parental, j’ai la possibilité de cuisiner des fruits et légumes frais tous les jours, chose que je ne pouvais pas faire en travaillant, et mes gnomes ne mangent quasiment plus que du fait-maison (et le plus souvent du bio).
C’est sans doute meilleur pour la santé que les préparations dites industrielles (du moins c’est ce que je me dis !).
Mais il ne faut pas non plus culpabiliser, chacun fait comme il peut. Et surtout, je trouve qu’il est réducteur de supposer que les mamans qui bossent ne cuisinent jamais et filent des trucs gras et sucrés à leurs gamins tandis que les mamans au foyer préparent de bons petits plats diététiques.
L’important au fond est de veiller à ce que ses gnomes mangent à peu près équilibré, évitent les grignotages et ne fassent pas exploser la balance. Sur ce dernier point, le pédiatre a aussi son rôle à jouer.
Enfin, je doute qu’il soit pertinent de transposer en bloc les résultats de cette étude aux petits Français, car nos habitudes alimentaires sont quand même plus saines qu’au pays du clown Ronald de l’Oncle Sam.
Pour preuve, alors que le taux de personnes obèses est de 30% aux Etats-Unis, il tombe à 15% en France -soit moitié moins- d’après une étude publiée le 4 février dernier dans la revue médicale The Lancet.
Et toi, tu en penses quoi ?
Je pense que c'est une question d'habitude alimentaire. En France, je vois mal une mère 'qui travaille) donner des chips et une glace au diner à son enfant sous prétexte qu'elle n'a pas le temps de travailler… en tout cas, je suis complètement CONTRE!
Je crois qu'il est bon de se questionner sur l'utilité d'une telle étude.
Comme tu le dis, difficile de cuisiner de la même façon quand tu travailles que quand tu es en congé parental.
Mais si on travaille, les ptits loups vont à la cantine.
Alors la faute des parents, la faute aux cantines…
Moi je dis que ce genre d'études ne sert qu'à une chose : faire culpabiliser les parents, gna !!!
Merci pour ton billet
Je pense que c'est encore un moyen de cantonner les femmes au foyer en les culpabilisant un peu plus. Je ne suis pas une super maman, mais j'ai toujours travaillé et je continue et mes enfants mangent normalement. Les plats plus sophistiqués sont pour le week-end et la semaine une boite de haricot vert est aussi rapide que d'aller au fast-food. Les mères ne sont pas coupable de donner un plat préparé de temps en temps à leur enfant. Arrêtons l'acharnement sur les mères modernes !
Merci pour vos réactions les filles. Pour ma part, je reste convaincue que si une telle étude était menée dans l'Hexagone, on n'obtiendrait pas du tout les mêmes résultats car comme je le disais, nos habitudes alimentaires sont beaucoup plus saines qu'aux Etats-Unis. En plus, on a plutôt tendance à s'appliquer à donner du bon à nos enfants. Depuis que je suis maman par exemple, je fais beaucoup plus attention à l'origine des produits par exemple, et ma consommation de fruits et légumes a augmenté vu que j'en achète plein. Même quand je travaillais, je faisais très attention à ce que je donnais à mon fils…
Petoulette : tu as tout à fait raison, moi aussi je pense que sont rares les mères en France qui vont filer des saloperies à leur enfant parce qu'elles n'ont pas le temps. Il existe quand même des surgelés, des bocaux de légumes et des plats tout prêts qui sont sains.
Mamanjuju : tu as raison de parler de la cantine car il y a un réel problème à ce niveau. Pour des raisons budgétaires, les mairies ont tendance à sacrifier la qualité des produits. Mais on commence à en parler, et on voit même fleurir ici et là des cantines bio.
Alapage : c'est clair que l'étude est culpabilisante pour les mères actives. Mais on ne peut nier les résultats. Donc aux Etats-Unis, le travail des mamans a un réel impact sur le poids des enfants, et ça va peut-être agir comme une sonnette d'alarme pour ces mères qui emmènent x fois par semaine leurs gamins à la pizzeria, au fast food etc.
Il ne faut pas non plus tout mettre sur le dos des mères. Le papa a le droit lui aussi de faire la cuisine le soir, et les industriels pourraient faire des efforts pour arrêter de proposer des barres de goûter toujours plus grasses. Sans parler des publicitaires, qui font croire que le Nutella c'est super bon pour la santé par exemple…
Je rigole intérieurement parce qu'avec moi, je pense que ce serait plutôt le contraire 😀
TiBiscuit, j'aimerai bien qu'il grossisse un peu mais non, son poids stagne … S'il prend 1 kg par an, depuis 3 ans, c'est extra!
C'est plutôt cool de ne pas trop grossir tout en mangeant à sa faim !
Mon fils est pareil, il est mince (poids moyen mais comme il est grand…) et pourtant il mange comme 4 !
TiBiscuit est quand même dans les courbes ?
Sinon tu lui files un kebab-frites avec une pizza choco-banane chaque jour pendant un mois et ça devrait se ressentir sur la balance :p
Je veux bien la lire cette étude … Si les familles objets de l'étude n'ont pas été suivi pendant la naissance des petits, je vois mal comment on pu arriver à de telles conclusions. Bref, comme tu dis, ça permet surtout de culpabiliser (encore plus) les mamans qui travaillant ! Ah, la culpabilité a de beaux jours devant nous (les femmes) !